Friday, January 17, 2025

[Rwanda Forum] France-Afrique: quand Emmanuel Macron donne des directives au prochain président de l'Union Africaine et Médiateur dans le conflit Rwanda-RDC.

Hungry for Truth, Peace and Justice: France-Afrique: quand Emmanuel Macron donne des directives au prochain président de l'Union Africaine et Médiateur dans le conflit Rwanda-RDC.

France-Afrique: quand Emmanuel Macron donne des directives au prochain président de l'Union Africaine et Médiateur dans le conflit Rwanda-RDC.

Joao Lourenço et Emmanuel Macron, Paris, France

Par Paul Kirarika

Le 16 Janvier 2025

Les dirigeants des Etats africains devraient avoir honte d'avouer au Monde entier qu'ils ne sont pas sûrs d'eux-mêmes et qu'ils ont encore des directives et ordres à recevoir de leurs anciens colonisateurs pour entreprendre quoi que ce soit. Les intellectuels et les faiseurs d'opinion africains devraient ouvrir les yeux à leurs peuples pour qu'ils se rendent compte de la façon dont ceux qu'ils ont placés à la tête de leurs pays les humilient en Occident surtout, d'où vient la fausse perception par le reste du Monde comme quoi les Africains surtout noirs sont les rebuts des autres peuples du Monde.

L'actualité en fournit un exemple caricatural.

Le 16 Janvier 2025, on a vu dans les médias un chef d'Etat africain qui s'apprête à présider l'Union Africaine (UA) dans quelques semaines, se précipiter à Paris pour recevoir de Macron les directives de comment il devrait faire au cours de son mandat à la tête de l'UA et comment agir en rapport à certains états dans lesquels la France a perdu, non seulement toute crédibilité,  mais est même rejetée et indésirable.

Plus grave, voici qu'un chef d'Etat désigné comme Médiateur dans la guerre en cours à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) suite à l'agression de Paul Kagame du Rwanda sous couvert d'un groupe terroriste Tutsi de sa création M23/RDF, qui, étant dans l'impasse car humilié et ridiculisé à plusieurs reprises par Paul Kagame qui refuse ses invitations et dicte l'agenda des sujets à débattre lors de probables négociations avec le pays agressé, la RDC, se précipite à Paris pour demander au plus grand ami et soutien du dictateur Tutsi du Rwanda Paul Kagame, comment il pourrait cajoler le dictateur rwandais pour relancer le processus en panne afin de sauver sa crédibilité comme Médiateur.

Et pour l'humilier advantage, l'ami et admirateur de Kagame, Emmanuel Macron, a exigé à ce chef d'Etat africain Médiateur entre le Rwanda et la RDC d'aller d'abord écouter la rwandaise et proche de Kagame qui vit à Paris comme patronne de l' Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) que lui a offert Macron afin qu'il s'imprègne des exigences du Rwanda.

Comme hôte de l'Elysée et demandeur d'ordre et de conseils, le prochain président en exercice de l'UA et Médiateur dans le conflit Rwanda-RDC ne devrait que s'exécuter.

On ne sait pas encore ce que Louise Mushikiwabo lui a dit.

Dans ces conditions, que peut-on attendre le l'UA par rapport aux relations de la France sous la Macronie avec certains pays de son ancien pré-carré? Que peut-on attendre de ce Médiateur entre l'agresseur, le Rwanda de Kagame, ami de Macron et l'agressé, la RDC sous Tshisekedi, à qui l'on demande tout?

Nous avons parlé de Joao Lourenço, Président de la République d'Angola.

De la m
ême série:

Le président angolais, Joao Lourenço, en viste à Paris | TV5 Monde:

Le président angolais, Joao Lourenço, à Paris pour une visite d'Etat | Le Monde

posted by Mamadou Kouyate @ 10:00 PM


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Tuesday, January 14, 2025

[Rwanda Forum] LOS ANGELES: AMAGAMBO YASHIZE IVUGA NGO UMURWA W'UBWIBONE IMANA YAWUKONGOYE. UMUKRISTU YABYUMVA ATE?



LOS ANGELES: AMAGAMBO YASHIZE IVUGA NGO UMURWA W'UBWIBONE IMANA YAWUKONGOYE. UMUKRISTU YABYUMVA ATE?

https://youtu.be/M5QzGncCuj4?si=-3gkoDl5bXP8UiD9

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[Rwanda Forum] LOS ANGELES: AMAGAMBO YASHIZE IVUGA NGO UMURWA W'UBWIBONE IMANA YAWUKONGOYE. UMUKRISTU YABYUMVA ATE?


LOS ANGELES: AMAGAMBO YASHIZE IVUGA NGO UMURWA W'UBWIBONE IMANA YAWUKONGOYE. UMUKRISTU YABYUMVA ATE?

https://youtu.be/M5QzGncCuj4?si=-3gkoDl5bXP8UiD9

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Monday, January 13, 2025

[Rwanda Forum] War in Congo - Trapped in a spiral of violence | DW Documentary


War in Congo - Trapped in a spiral of violence | DW Documentary
https://youtu.be/wu3EUOeq6XM?si=vTb6LfRzzTwc8sVS

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[Rwanda Forum] The empire of silence: The unpunished crimes of the Congo | Full Documentary


The empire of silence:  The unpunished crimes of the Congo | Full Documentary.
https://youtu.be/hGAVbkqD-fM?si=nhtYWWjigQs5SUW6

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[Rwanda Forum] La critique audacieuse d'Alain Juillet: Le régime de Kagame s'effondre, Tshisekedi émerge en RDC.


La critique audacieuse d'Alain Juillet: Le régime de Kagame s'effondre, Tshisekedi émerge en RDC.

https://youtu.be/H2hvfrfOuac?si=-SYn1Zs6oTWJykod

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[Rwanda Forum] IBI NI AMAKOSA | FPR NISHAKE UZASIMBURA PREZIDA BITARAGENDA NABI | 2015 NARWANYIJE GUHINDURA 101 - MUGABE


IBI NI AMAKOSA | FPR NISHAKE UZASIMBURA PREZIDA BITARAGENDA NABI | 2015 NARWANYIJE GUHINDURA 101 - MUGABE

https://youtu.be/dtnHXeGd5BA?si=Zm4kM8_u5TvghsBn

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Saturday, January 11, 2025

[Rwanda Forum] Instrumentalization of genocide survivors: a maneuver of state power in Rwanda – Echos d'Afrique

Instrumentalisation des rescapés du génocide : une manœuvre du pouvoir étatique au Rwanda – Echos d'Afrique
Instrumentalization of genocide survivors: a maneuver of state power in Rwanda – Echos d'Afrique

Instrumentalisation des rescapés du génocide : une manœuvre du pouvoir étatique au Rwanda

Introduction

Depuis des décennies, le Rwanda est gouverné par un régime autoritaire dirigé d'une main de fer par le général Paul Kagame. Les rescapés du génocide des Tutsi, qui devraient être protégés et soutenus, se retrouvent au cœur d'une stratégie politique visant à consolider le pouvoir. Cet article explore comment ces rescapés sont instrumentalisés, victimes d'assassinats et d'injustices, tout en mettant en lumière les responsabilités du régime dans ces actes. Il puise largement dans une émission 15 déc. 2024 faite par les rescapés regroupés au sein de l'association « Igicumbi94 »).

Des rescapés dans l'insécurité permanente

Les rescapés du génocide ont récemment lancé un appel par le biais de leur chaîne YouTube « igicumbi94 », intitulée Not in Our Name. Ils y dénoncent les discours officiels des hauts dirigeants du pays qui ne rassurent pas les citoyens. Les responsables utilisent fréquemment les rescapés du génocide comme prétexte dans leurs discours, affirmant qu'ils cherchent à les venger. Pourtant, cette affirmation est fausse.

Depuis 30 ans, ces rescapés subissent meurtres, discriminations, confiscations de biens, licenciements abusifs et pauvreté extrême. Ironiquement, ceux qui se présentent aujourd'hui comme leurs défenseurs sont souvent les instigateurs de ces abus.

Témoignages poignants de rescapés

Des voix courageuses comme celles de Jason Muhayimana ou Adeline Rwigara dénoncent l'instrumentalisation des rescapés, réclamant justice et dénonçant les manipulations du pouvoir.

Liste des victimes récentes

Dans quatre mois depuis août jusqu'en décembre 2024, voici quelques noms répertoriés (liste non exhaustive) des rescapés assassinés par le pouvoir :

  • Beatrice Mukanyamibwa assassinée le 4 août à Karongi
  • Marthe Uwimana assassinée le 14 août à Nyaruguru
  • Vencent Karekezi assassiné le 18 août à Nyaruguru
  • Eneta Ntashamaje assassinée le 19 août à Ruhango
  • Liliane Kayitesi assassinée le 6 octobre à Kigali
  • Pauline Nduwamungu assassinée le 14 novembre à Rukumberi
  • Janviere Akingeneye assassinée le 21 novembre à Nyagatare
  • Joao Ntakirutimana assassiné le 9 décembre à kamonyi
  • Ildephonse Hakizimana assassiné le 11 décembre à Nyaruguru
  • Emmanuel Sibomana assassiné le 13 décembre à Rwamagana

Ces assassinats soulignent une violence continue envers une population qui devrait être protégée.

Les fausses accusations et les véritables responsables

Les dirigeants du pays, à leur tête le président Paul  Kagamé lui-même, continuent d'attribuer ces meurtres aux Hutus. Cependant, les rescapés du génocide ne croient pas que les responsables désignés par le gouvernement soient réellement les auteurs de ces crimes. Cette conviction repose sur deux raisons principales :

Ils n'en ont plus les moyens : Aujourd'hui, les individus désignés par le pouvoir n'ont plus la capacité d'organiser de tels meurtres. Les Hutu ont été réduits à leur simple expression. Kabarebe lui-même a affirmé que leur pouvoir de nuisance leur avait été retiré, une affirmation confirmée par les offensives qu'ils ont subies en RD-Congo de la part des forces rwandaises, en collaboration avec celles du régime de Laurent Désiré Kabila. Cela démontre qu'ils ne disposent plus de ressources ni de influence nécessaires pour cibler les rescapés du génocide de cette manière.

Les Hutus n'ont aucun conflit actuel avec les rescapés : Même s'ils en avaient les moyens, leurs cibles ne seraient pas les rescapés du génocide, car ils n'entretiennent plus de différends avec eux. Leur véritable ennemi reste celui qui les a chassés du pouvoir et les a contraints à l'exil. Si ces individus devaient chercher à se venger, ce serait contre cet adversaire qu'ils dirigeraient leurs actions, car c'est lui qui les a pourchassés et décimés, y compris pendant leur fuite.

Cette affirmation des rescapés du génocide est tout à fait fondée, et aucune des autorités au pouvoir ne pourrait la contredire.

Qui tue les rescapés du génocide ?

Le rôle du régime de Kagamé

Le véritable responsable est celui qui, depuis trois décennies, n'a cessé d'opprimer et d'éliminer les rescapés pour consolider son pouvoir. Les faits sont nombreux, allant des assassinats d'opposants emblématiques à la persécution systématique de toute voix dissidente. Voici quelques exemples concrets identifiés par les rescapés eux-mêmes pour désigner le véritable coupable :

C'est celui qui, entre 1990 et 1994, a ordonné que les jeunes envoyés au front pour défendre la patrie soient presque tous exécutés à coups de massue après leur retour au Rwanda.

C'est celui qui, le 30 avril 1994, a dépêché Gahima Gérard et Dusayidi auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies pour bloquer l'envoi de forces internationales capables de sauver les Tutsi en plein génocide.

C'est celui qui a fait assassiner Assinapol Rwigara, ainsi que sa fille Anne Rwigara et Monique Ruberwa, nièce d'Assinapol Rwigara.

C'est celui qui a éliminé le Major Kayitare, Kizito Mihigo, le Dr Gasakure, le Père Modeste Mungwarareba, Assiel Kabera, Victor Bayingana et son épouse, etc.

C'est celui qui a fait emprisonner Idamange pour avoir osé dénoncer la famine dans les foyers pendant la pandémie de Covid-19. Aujourd'hui, elle est détenue dans des conditions si inhumaines que l'on craint d'apprendre un jour son décès en prison.

C'est celui qui a arrêté Karasira pour avoir eu le courage de dire que ses parents avaient été tués, non seulement par les Interahamwe, mais aussi par le FPR, responsable de la mort d'autres membres de sa famille.

C'est celui qui a emprisonné Mushayidi sans raison valable, le condamnant à la réclusion à perpétuité.

En clair, c'est lui, Paul Kagame et son régime, qui continue de persécuter les rescapés et de répandre la peur.

Une stratégie de terreur comme l'empereur Néron à Rome

Kagamé a déclaré : « Si la justice ne se manifeste pas, d'autres actions seront entreprises pour arrêter ces meurtres. » Une justice parallèle qui veut s'en prendre aux Hutus et une tentative de diversion envers les rescapés tutsi comme s'il il se dressait comme leur défenseur et garant de leur survie.

En la matière, le modus operandi du président Paul Kagame est semblable à celui de l'empereur Néron, qui régna sur l'Empire romain entre 54 et 68 après J.C. Sa vie et ses actes présentent des similitudes frappantes avec ceux de Kagamé.

Néron était connu pour sa cruauté extrême : il n'hésitait pas à tuer ses propres citoyens et alla jusqu'à assassiner sa mère et son épouse. En 64, lorsque Rome fut dévastée par un immense incendie, les accusations se tournèrent contre lui, car beaucoup le soupçonnaient d'avoir délibérément provoqué le sinistre. Pour échapper à ces accusations, il fit répandre de fausses rumeurs, accusant les chrétiens d'avoir incendié la ville. Cela déclencha une vague de répression sanglante contre eux. Cependant, cette manœuvre n'empêcha pas sa chute : en 68, le Sénat romain le condamna à mort, et, pour éviter d'être capturé, il se suicida.

À bien des égards, Kagamé semble suivre la même voie. En raison de nombreuses atrocités qu'il a commises contre les Rwandais, les populations de la région et même sur la scène internationale, son régime est de plus en plus rejeté. Dans une tentative désespérée de détourner l'attention et de préserver son pouvoir, il semble vouloir semer le chaos au Rwanda. Il utilise les rescapés du génocide comme prétexte, en propageant l'idée que les Hutus auraient repris les tueries contre les Tutsi. En réalité, ce sont ses propres hommes de main qui orchestrent ces meurtres et aggravent les tensions.

« Kagamé, si tu choisis d'enfoncer le Rwanda dans les ténèbres, cela te concerne, mais nous, les rescapés du génocide, nous refusons que cela se fasse en notre nom. » (Jason Muhayimana, membre d'Igicumbi94).

Chaque année, et particulièrement au mois d'avril, des complots visant à éliminer des rescapés sont mis en œuvre. Ces crimes sont orchestrés de manière discrète, comme si leurs auteurs pensaient agir sans être démasqués, alors qu'ils s'en prennent aux rescapés  depuis 34 ans. Ils prétendent que ces meurtres sont le fait des Hutus, mais en réalité, ce sont eux les véritables responsables, même s'ils espèrent que leurs mensonges passeront inaperçus. Leur véritable intention semble être d'éliminer les Hutus, tout en utilisant les rescapés du génocide comme prétexte.

« Pourquoi ceux qui perpètrent ces crimes restent-ils impunis ? Depuis juillet 1994, qui assassine les Tutsis ? Ces individus n'ont jamais montré de bienveillance à notre égard ; au contraire, ils se sont servis de nous pour accéder au pouvoir. Que Dieu nous rende justice, et cela au plus vite » (Adeline Rwigara Mukandemanyi).

Les rescapés demandent à Kagamé d'agir en son propre nom sans chercher de prétextes ailleurs. En 1994, la population a été entraînée dans les ténèbres, mais aujourd'hui, elle est éveillée et consciente des manipulations. Le contrôle arbitraire ne fonctionne plus, et l'intimidation ne trouve plus de prise. Les responsables des massacres actuels ne sont pas les Hutus, mais Kagamé et ses complices, depuis trois décennies. Dès le début, des disparitions ont eu lieu, dans un silence imposé, et ces pratiques perdurent encore aujourd'hui.

La cruauté de Kagamé remonte à longtemps. Lorsqu'il était réfugié en Ouganda, il était connu sous le surnom de « Pilate », comme en témoigne un extrait du livre de Gaspard Musabyimana : « À la tête des renseignements militaires, Kagamé a été caractérisé par une méchanceté indescriptible qui lui a valu le nom de PILATO, comparaison à Ponce Pilate qui a ordonné la mort de Jésus Christ. Ceux qui le connaissent rapportent qu'il enfermait ses prisonniers dans des containers et jetait les clés.  Un autre témoignage sur Kagamé soulignant son caractère «méchant» nous vient d'Uganda Democratic Coalition (janvier 1993), un mouvement d'opposition au pouvoir de Yoweri Museveni ayant son siège aux Etats-Unis d' Amérique. Pour ce Mouvement, Kagamé a été caractérisé, dans ses fonctions de Chef de Renseignements militaires ougandais, par des tortures atroces qu'il infligeait à ces victimes, comme par exemple: asphyxier la victime en couvrant sa tête d'un papier en plastique, serré autour du cou par une corde jusqu'à ce que mort s'en suive; mettre des décharges électriques sur les organes génitaux de ses victimes; attacher une grosse pierre sur des organes génitaux jusqu'à ce que la victime s'évanouisse, ce qui provoquait la mort ou de graves séquelles psychologiques ou physiologiques; lier les bras et les jambes derrière le dos: la victime,  devenue comme une boule, mourrait par éclatement. La torture est connue sous le terme ougandais de akandooya…. » (La vraie identité de Paul Kagamé, « l'homme de terreur » du Rwanda. Extrait de Gaspard MUSABYIMANA, La vraie nature du FPR/APR d'Ouganda en Rwanda, Paris: L'Harmattan, 2003, pp. 60-67 Qui est vraiment Paul Kagame?

Depuis son arrivée au pouvoir, Kagamé n'a cessé d'intimider la population, allant jusqu'à proférer des menaces de mort. Il est regrettable que le Rwanda ait connu un président accusé d'agir comme un assassin. Ce qui est encore plus troublant, c'est qu'il n'hésite pas à exprimer ouvertement de telles positions. En témoignent ses déclarations en 2007, prononcées lors de la cérémonie de commémoration du génocide à Murambi.

« Dans cet avion, qu'y avait-il ? »

« ….Commencez par diffuser la liste des Rwandais que nous devons juger, ceux qui ont abattu l'avion. Dans cet avion, qu'y avait-il qui devait tuer un million de Rwandais ? Dans cet avion, qu'est-ce que les Français avaient mis qui devait tuer un million de Rwandais ? Comment les Français se permettent-ils de dire qu'ils jugent les Rwandais ? Et cet avion, ils vont jusqu'à le lier au génocide. Le génocide ici à Murambi, ici dans ce qui était l'ancienne Gikongoro, ici dans cette province du Sud, le génocide, le massacre des Tutsi, a commencé en 1959. En 1959, cet avion dont ils parlent, qui aurait été abattu, peut-être qu'il n'avait même pas encore été fabriqué ou envoyé à l'usine ; cela n'a aucun rapport. »

Dans cette déclaration déshumanisante, Kagamé détourne l'attention de la réalité tragique : deux chefs d'État étaient effectivement à bord de l'avion, mais il ne les mentionne pas directement. Cela semble être une tentative d'atténuer l'importance symbolique de cet acte. En minimisant les occupants de l'avion, il cherche à contester l'idée que cet attentat ait un lien direct ou déterminant avec le génocide. Par cette approche, Kagamé tente de recentrer le débat sur les causes structurelles et profondes du génocide, plutôt que sur l'attentat lui-même. Par ailleurs, il pourrait employer ce langage pour dénoncer ce qu'il perçoit comme une instrumentalisation de cet événement par ses adversaires, notamment ceux qui l'accusent de l'avoir orchestré.

« Ce qui me fait mal, c'est une chose. Ce que je regrette, c'est une chose. Les temps ont changé trop vite pour que nous puissions suffisamment faire face à ceux qui tuaient. C'est là le crime que je ressens en moi. Nous n'avons pas pu faire assez pour que ceux qui tuaient, y compris ceux qui étaient ici avec l'opération Turquoise, soient confrontés à nous. Nous ne les avons pas rencontrés. On aurait dû leur faire ressentir toute notre colère, pour qu'ils repartent avec quelque chose depuis le Rwanda. »

« Et ceux-là qui nous ont échappé, qui ont traversé [les frontières] et qui reviennent maintenant, que nous accueillons à nouveau parmi les Rwandais, ce qui me fait mal, c'est que nous n'avons pas eu le temps de faire en sorte que certains d'entre eux n'atteignent pas leurs destinations. Cela, je le dis ici ouvertement, c'est ce qui me blesse. Tuer des gens, s'échapper, partir, et ensuite il y a même ceux qui viendront te défendre en disant que même le FPR a tué, qu'il a tué des gens ? Le FPR a tué qui ? Des millions ont traversé après avoir tué ? Le FPR a tué qui ? Le FPR ne fait que le bien. Ou bien il a peut-être été négligent, je ne sais pas. »

Les propos de Paul Kagamé suscitent de nombreuses interrogations sur son rôle en tant que chef d'État qui se prétend unificateur d'un pays déchiré et marqué par les divisions et les traumatismes de la guerre. Ce regret, exprimé dans un langage direct et brutal, est un souhait implicite que ces individus aient été arrêtés, voire éliminés, avant d'atteindre un refuge. Une telle déclaration  apparaît comme une incitation ou une justification à la violence. Pour un chef d'État dont la mission est de rassembler et d'apaiser, ce ton est  inapproprié et risqué.

Par ailleurs, Paul Kagamé est accusé, dans des rapports crédibles d'avoir orchestré des massacres de civils, à l'intérieur et à l'extérieur du Rwanda. En rejetant catégoriquement ces accusations, il adopte une posture défensive qui  donne l'impression d'ignorer la complexité des faits.

Un tel langage manque de dimension unificatrice. En opposant de manière tranchée les « tueurs » en fuite et le FPR, Kagamé risque de rouvrir des blessures et de renforcer les divisions entre différents groupes rwandais, notamment les survivants et les familles des exilés. Dans une société post-conflit, le rôle d'un chef d'État est de trouver un équilibre entre la quête de justice et la réconciliation nationale. Cependant, des propos aussi directs et empreints d'émotion risquent de compromettre cet équilibre, en privilégiant la vengeance ou la frustration au détriment de la construction d'un avenir commun. Ces propos sont bien  une menace directe et une justification à la  persécution des exilés.

La cruauté de Kagame est bien connue, y compris envers ses plus proches collaborateurs. Le général Kabarebe lui-même en a témoigné devant un auditoire de jeunes en formation, soulignant la dureté de son leadership. «… Peu après, Son Excellence est venue, et Son Excellence m'a convoqué pour que je devienne un officier proche de lui dans tout ce qui se faisait. Son Excellence a donné des directives sur la formation des RDF, et ce que le commandant en chef dit devient une loi. Il a dit : 'Je veux que les RDF soient formés pour devenir une machine à tuer, là où ils passent, rien ne doit rester.' C'est cette formation que nous leur donnons, ils sont meilleurs que nous, au point que nous n'avons aucune inquiétude concernant la prochaine génération. »

La description des RDF comme une « machine à tuer » soulève des questions graves sur les objectifs et les valeurs qui sous-tendent cette préparation. Une telle approche semble privilégier la destruction totale et l'absence de compromis, au détriment des principes éthiques et du respect des droits humains. De plus, l'idée que cette philosophie est transmise aux générations futures laisse entrevoir une militarisation à long terme, potentiellement dangereuse pour la stabilité et la paix.

Conclusion: une urgence internationale

La communauté internationale prétendra-t-elle qu'elle n'a pas été informée ? Avant de conclure cet article, permettez-moi de revenir sur le tweet de Théophile Mpozembizi adressé à M. Kagamé, dans lequel il lui rappelle l'essentiel

Un rappel pour Monsieur #Paul Kagamé :

Le Rwanda appartient au peuple Rwandais et non à la seule famille Kagamé.

Sont les Rwandais seuls qui devraient choisir leur dirigeants et non en être imposés comme le fait Kagamé qui s'est toujours autoproclamé président depuis 24 ans, à vrai dire depuis 3 décennies.

Le dictateur Paul Kagamé ne fait que régner par terreur en proférant des menaces contre toute voix dissidente. C'est exactement ce qu'il fait ici lors de son adresse à une foule pour les vœux de fin d'année.

Si le peuple Rwandais ne vous veulent plus comme leur président, et d'ailleurs ils ne vous ont jamais élu comme président parce que vous vous êtes toujours autoproclamé en manipulant les élections, c'est le seul moment qu'il vous faut les laisser leur liberté de se déterminer.

On vous acclame, mais en réalité personne ne veut plus de vous entant que président.

Vous avez assez opprimé les citoyens rwandais, vous les avez terrorisés, tués, kidnappés, faits disparaître et emprisonnés sans raison.

Vous avez créé et maintenu l'insécurité à l'Est de la #RDC et dans toute la Région des Grands Lacs Africains, aujourd'hui vous ne pouvez plus prétendre ignorer toutes vos actions diaboliques et continuer à manipuler les gens pour que vous vous accrochiez au pouvoir toujours par la terreur, comme si rien n'était !

VOUS NE TROUVEZ PAS QUE C'EST BEAUCOUP TROP ?!

Laissez les Rwandais tranquille, laissez les Congolais tranquille, laissez les Burundais tranquille, laissez les peuples de toute la région tranquille et surtout laissez l'Opposition rwandaise tranquille.

Il est essentiel de souligner que la population rwandaise vit sous l'oppression du dictateur Kagamé, un dirigeant accusé d'avoir orchestré des massacres contre ses propres concitoyens. Aujourd'hui, face aux difficultés croissantes de son régime sur la scène régionale et à la méfiance grandissante de ses soutiens occidentaux, Kagamé semble instrumentaliser les rescapés du génocide pour semer le chaos dans le pays et se présenter comme un sauveur.

Cet article vise à alerter la communauté internationale sur les risques de nouveaux massacres que Kagamé pourrait perpétrer au Rwanda, sous le prétexte fallacieux d'un conflit entre Hutu et Tutsi. En réalité, c'est lui-même qui attise les tensions et déstabilise le pays. Il est urgent d'agir pour prévenir de nouvelles tragédies et empêcher qu'il ne commette l'irréparable.

Vestine Mukanoheri

Analyste politique


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Thursday, January 9, 2025

[Rwanda Forum] Discours mémorable de Mobutu à La Tribune des Nations-Unies en 1973

Ce discours est tjrs d'actualite: 
OTAN, Israel, Imperialisme, Racisme, etc.

Iriya ligne de front TZ-Zambie-Zaire yakoze akazi gakomeye cyane!

Dukeneye indi nka yo ikadufasha gusezera Rpf maze amahoro akongere agahinda mu karere. 

Birashoboka. Dieu aidant. 

Discours mémorable de Mobutu à La Tribune des Nations-Unies en 1973.

https://youtu.be/flvslGoTCX8?si=XIeBfn0MHGtiQkKv

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[Rwanda Forum] Gun-wearing Burkina Faso leader Capt Ibrahim Traore sparks concern at Ghana inauguration


Gun-wearing Burkina Faso leader Capt Ibrahim Traore sparks concern at Ghana inauguration
Burkina Faso's military leader Capt Ibrahim Traore sparked concern when he attended Tuesday's inauguration of Ghana's President John Mahama with a holstered pistol at his waist.

Gun-wearing leader sparks concern at Ghana inauguration

Citi FM  Capt Ibrahim Traore wearing military fatigues and with a holstered pistol, greets President John Mahama.Citi FM

The holstered pistol could clearly be seen as Capt Ibrahim Traore (L) greeted Ghana's new President John Mahama (R)

Burkina Faso's military leader Capt Ibrahim Traore sparked concern when he attended Tuesday's inauguration of Ghana's President John Mahama with a holstered pistol at his waist.

Some have described this unusual move as a breach of security protocol.

Others have seen it as a lack of trust in the ability of Ghanaian officials to protect the Burkinabe junta chief.

It is not clear if Traore had permission to carry the weapon and the new Ghanaian government has not responded to a BBC request for comment.

Mahama was sworn in after beating the candidate from the then governing party, Mahamudu Bawumia, by a large margin in last month's election.

Traore, was one of 17 heads of state present, and his visit came at a time of diplomatic tension in West Africa.

Burkina Faso, along with two other military-led states – Mali and Niger, has broken away from the regional bloc Ecowas to form a new alliance.

Security analyst Vladmir Antwi Danso said that it is unusual for a head of state to carry a sidearm to an inauguration ceremony as the security of the visiting leader is the responsibility of the host.

He indicated that Ghanaian and Burkinabe security personnel should have discussed the issue to ensure the right protocols were being followed. "Either that wasn't done or it was poorly done," Dr Danso told the BBC.

While another security analyst, Retd Col Festus Aboagye, agrees that the host nation is typically responsible for protecting visiting presidents, he says bilateral arrangements can lead to variations.

He suggested that a consensus may have been reached to allow Traore to wear his military attire and carry his sidearm, along with some of his personal security detail.

"I don't think it's a security breach in the context of how people are saying, [as] if he had taken out the weapon to shoot. That's a bit far-fetched," Col Aboagye said.

The Alliance of Sahel States, made up of Burkina Faso, Mali and Niger, has accused Ecowas of trying to destabilise their countries. Traore may have had that at the back of his mind when attending the inauguration ceremony.

But the fact that a military leader was "wielding a gun demonstrating that they have that power of the gun because they're military leaders and attending an investiture of a democracy is a bit awkward", Emmanuel Bensah who works on issues of regional integration, said.

Relations between Ghana and Burkina Faso have been strained, particularly after Ghana's former President Nana Akufo-Addo accused Traore of harbouring Russian mercenaries.

Traore's attendance at the inauguration was seen as a significant diplomatic gesture aimed at normalising relations between the two countries.

Ghana's support is crucial in helping Burkina Faso address its deadly militant jihadist insurgency, which poses a threat to coastal West African states.

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[Rwanda Forum] Amahugurwa bashinjwa gukora yateguwe na FPR kuko babiri muri bo bemeye ko ari abakozi bayo

Amahugurwa bashinjwa gukora yateguwe na FPR kuko babiri muri bo bemeye ko ari abakozi bayo

https://youtu.be/R-nhs-zsP54?si=j4xvkeYl4kQfZkUL

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[Rwanda Forum] Congo rebels muddy minerals market with illegal Rwanda exports, says UN report - MINING.COM

Rebels in eastern Democratic Republic of Congo fraudulently exported at least 150 metric tons of coltan to Rwanda last year, leading to the largest contamination of the Great Lakes Region's mineral supply chain on record, UN experts said in a report.

https://www.mining.com/web/congo-rebels-muddy-minerals-market-with-illegal-rwanda-exports-says-un-report/

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"Be courteous to all, but intimate with few; and let those few be well tried before you give them your confidence",
George Washington.
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Wednesday, January 8, 2025

[Rwanda Forum] Nyuma y'inama yaguye y'umutekano, Kongo ifashe icyemezo cyo kurangiza byihuse intambara na RDF/M23


Nyuma y'inama yaguye y'umutekano, Kongo ifashe icyemezo cyo kurangiza byihuse intambara na RDF/M23

https://youtu.be/1byXUSFESPM?si=9jNGQD2VhH4TER_T

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[Rwanda Forum] Les unités spéciales congolaise manipulent RDF-M23 comme dans le jeu video!


Les unités spéciales congolaise manipulent RDF-M23 comme dans le jeu video!
https://youtu.be/8sRtgL1L28A?si=hU25suPXmzGPeZ6h

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[Rwanda Forum] Ongoing Violations of the Ceasefire in Eastern Democratic Republic of the Congo - United States Department of State

Ongoing Violations of the Ceasefire in Eastern Democratic Republic of the Congo - United States Department of State
Ongoing Violations of the Ceasefire in Eastern Democratic Republic of the Congo - United States Department of State

Ongoing Violations of the Ceasefire in Eastern Democratic Republic of the Congo

The United States condemns the brazen ceasefire violations in eastern Democratic Republic of the Congo (DRC) by the Rwanda-backed, U.S.- and UN-sanctioned M23 armed group. The continued advances by the M23, including the taking of Masisi town this weekend, damage efforts to reach a negotiated peace in eastern DRC while harming and displacing civilians in the area. M23 must immediately cease hostilities and abide by the ceasefire. We reiterate our longstanding call for Rwanda to immediately withdraw all Rwanda Defense Force personnel and equipment from the DRC.

To end the conflict and suffering, it is vital that both the DRC and Rwanda uphold their commitments to the Angola-mediated Luanda Process and ensure that the reinforced ad hoc verification mechanism is operational.


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Tuesday, January 7, 2025

[Rwanda Forum] Saudi Arabia presses Florida man to give up US citizenship over social media posts | AP News

A retired project manager who immigrated to the U.S. in the 1970s, Almadi was arrested in Saudi Arabia in 2021, when he arrived on a planned two-week visit to see family. Saudi officials confronted him with tweets he had posted over the past several years in the U.S., including one about Khashoggi's killing and another on the crown prince's consolidation of power.

Almadi was quickly sentenced to more than 19 years in prison on terrorism-related charges stemming from the tweets. Saudi Arabia freed him after more than a year but imposed an exit ban that keeps him from returning to his home in Boca Raton, near Miami.

Saudi Arabia presses Florida man to give up US citizenship over critical tweets, family says

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WASHINGTON (AP) — Saudi Arabia has forced a Florida retiree to try to renounce his American citizenship after jailing him over social media posts critical of the kingdom's crown prince, according to the man's son.

The retiree, 74-year-old Saad Almadi, is one of at least four dual Saudi-American nationals who accuse Crown Prince Mohammed bin Salman's government of pressuring them to give up their U.S. citizenship, a U.S.-based Middle East human rights group said.

The alleged tactic by a key strategic partner of the U.S., which has not been previously reported, tracks with similar efforts to silence even mild criticism, including the threat of imprisonment and exit bans like the one that has kept Almadi from returning to the U.S. after being released from more than a year in a Saudi prison.

"There are Saudi princes that come to the U.S. for routine medical checkups, so why can't an American citizen return home for his health?" Ibrahim Almadi said of his father.

"It's all because we don't want to upset our ally's feelings," he said in an interview from Washington. "If this were Russia, Iran or North Korea, he would've been declared wrongfully detained months ago."

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The Saudi Embassy in Washington acknowledged receiving a request for comment on the allegations but did not otherwise respond. The Saudi government doesn't recognize dual citizenship. It regularly rejects criticism of its actions, saying they are part of a multiyear crackdown on corruption, terrorism and other security threats.

The plight of the elder Almadi and others could complicate U.S. efforts to turn the page on tensions arising from the 2018 killing of Washington Post columnist Jamal Khashoggi.

President Joe Biden in his 2020 campaign vowed to make pariahs out of Saudi royals after U.S. intelligence officials concluded that the crown prince authorized the killing of the U.S.-based journalist inside the Saudi consulate in Istanbul. The prince has denied any involvement.

But once in office and confronted with a spike in gas prices that did lasting damage to support for Democrats, Biden softened his criticism. During a visit to Saudi Arabia in 2022, the president had an awkward fist bump with Prince Mohammed.

Saudi-U.S. relations are expected to warm further under President-elect Donald Trump, whose real estate empire and family have extensive business dealings with the world's top oil exporter.

A retired project manager who immigrated to the U.S. in the 1970s, Almadi was arrested in Saudi Arabia in 2021, when he arrived on a planned two-week visit to see family. Saudi officials confronted him with tweets he had posted over the past several years in the U.S., including one about Khashoggi's killing and another on the crown prince's consolidation of power.

Almadi was quickly sentenced to more than 19 years in prison on terrorism-related charges stemming from the tweets. Saudi Arabia freed him after more than a year but imposed an exit ban that keeps him from returning to his home in Boca Raton, near Miami.

For months after his release, Almadi received menacing phone calls from men his son alleges were agents of the feared intelligence police, whose job it is to root out threats to the kingdom's rulers. Then, last November, they summoned Almadi to a villa in Riyadh, where he was promised the exit ban would be lifted if he renounced his American citizenship, his son said.

Feeling helpless, Almadi signed a document and followed instructions to try to return his American passport to the U.S. Embassy, his son said.

By law, Americans seeking to relinquish their citizenship must follow a lengthy process, and U.S. officials must deem their actions voluntary. That had not happened in Almadi's case, the State Department said, adding that he remains a U.S. citizen and receives consular support.

"The Department will continue to advocate for Mr. Almadi with the Saudi government and hope he is soon able to rejoin his family in the United States," the agency spokeswoman said.

Abdullah Alaoudh, a senior director at the Middle East Democracy Center, a Washington-based human rights group, said he knew of three other dual U.S.-Saudi citizens who reported being pushed to give up their U.S. citizenship. He said they were not activists or vocal critics of the Saudi government.

Alaoudh said Almadi's case appeared the most egregious: "They are kind of forcing him."

The group wrote to the Biden administration in December to ask it to make a final push for the "immediate and unconditional release" of Americans, U.S. residents and their close relatives either imprisoned in Saudi Arabia or banned from traveling in what activists say are attempts to silence them.

Among those prevented from leaving is Aziza al-Yousef, a U.S. green-card holder and retired professor who was among several activists imprisoned in 2018 — and later released — over peaceful demonstrations and petitions to allow women to drive in the kingdom.

It's unclear how Trump's presidency will affect the handling of such cases, but his relations with Saudi leaders run deep.

The Trump Organization last month unveiled plans for a luxury high-rise apartment building in the coastal city of Jeddah. And a private equity firm controlled by Trump's son-in-law and former White House adviser Jared Kushner received a $2 billion investment from the sovereign wealth fund controlled by the crown prince.

Two weeks after the U.S. election, Trump and tech billionaire Elon Musk were spotted sitting alongside the head of the wealth fund at a UFC fight in New York City's Madison Square Garden.

Saudi Arabia is the most coveted prize in U.S. efforts to get Arab states to normalize relations with Israel under the Abraham Accords — a hallmark foreign policy achievement during Trump's first presidency — and end the U.S. ally's war against Hamas in Gaza.

The exit ban against Almadi in Saudi Arabia, and similar practices against dual nationals by China, are aimed less at extracting foreign policy concessions from the U.S. than arbitrary arrests by adversaries such as Iran, Russia and Venezuela. But they can damage relations.

"From a policy perspective, it's very complicated for the U.S. to act when an ally is involved," said Mickey Bergman, CEO of Global Reach, which works to secure the release of Americans imprisoned abroad.

That matters little to Almadi's son. In March, he emailed several State Department officials, including the consular officer his father met in Riyadh, complaining about what he considered the lack of U.S. action to secure his father's freedom.

"We can't keep waiting when the ship is sinking," he wrote in the email, which he provided to The Associated Press.

He decided to go public after spending his fourth New Year's separated from his father.

"Words can't describe it," said the younger Almadi, who put his finance career on hold and moved to Washington to advocate for his father. "I used to focus on advancing my life, I'm still only 28. But now all I think about is what to do, how to act, what to say, and what not to say, to secure my dad's release."

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Goodman reported from Miami. Associated Press writers Eric Tucker and Matthew Lee in Washington contributed to this report.


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[Rwanda Forum] L’EXTRADITION DE CORNEIL NANGA PAR LES AUTORITÉS UGANDAIS VERS LA RDC EN COURS.


6/1/25 URGENT: L'EXTRADITION DE CORNEIL NANGA PAR LES AUTORITÉS UGANDAIS VERS LA RDC EN COURS
https://www.youtube.com/live/C5aPsqGdyzc?si=25rWyKtEp9Uhk9vz
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Friday, January 3, 2025

[Rwanda Forum] Ijambo rya Paul Kagame risoza umwaka wa 2024

Iri jambo  ni montage ya video nyinshi. 
Nta kuntu ibendera ryajya rigenda rikagaruka. 

Ubusanzwe muri disikuru nk'iyi camera ntitembezwa kandi n'iyo byaba camera ntiyinyabya yonyine (focus kuri Kaaga ntiyigeze ihinduka) cg ngo igende igaruke nk'umurabyo.

Ijambo rya Perezida wa Repubulika Paul Kagame risoza umwaka wa 2024.

https://youtu.be/9Lt2EIVHKX0?si=WRYpeHyZXrPV_xgr

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[Rwanda Forum] MBAZANIYE GIHAMYA KO UBURUSIYA BWEGURIWE UMUTIMA UTANGIRA INENGE WA BIKIRA MARIYA UKO BYASABWE I FATIMA


MBAZANIYE GIHAMYA KO UBURUSIYA BWEGURIWE UMUTIMA UTANGIRA INENGE WA BIKIRA MARIYA UKO BYASABWE I FATIMA

https://youtu.be/gvVLjA86WNM?si=qTyEuJy5wJGdZncZ

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[Rwanda Forum] PAUL RUSESABAGINA : HARIYA URAHUSHIJE


PAUL RUSESABAGINA :  HARIYA URAHUSHIJE

https://youtu.be/L7czIKGQZyA?si=uRrDu4I4WyKb2PeG

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[Rwanda Forum] France-Afrique: quand Emmanuel Macron donne des directives au prochain président de l'Union Africaine et Médiateur dans le conflit Rwanda-RDC.

Hungry for Truth, Peace and Justice: France-Afrique: quand Emmanuel Macron donne des directives au prochain président de l'Union Africai...